Une histoire

chat tapis

Faisons-la commencer en 1990 lorsque nous avons acheté notre tout premier ordinateur.

Je me souviens qu’à peine sorti de son emballage, j’ai proposé, pour apprivoiser l’objet, que nous commencions par apprendre à faire un mailing (une drôle d’idée qui s’avéra néanmoins très judicieuse !) Sujet : recherche de logement. Je compose une lettre expliquant que nous sommes un jeune couple avec 2 enfants en bas âge et que nous devons quitter notre lieu de vie, le propriétaire nous ayant donné notre congé. Nous sommes à la recherche d’une petite maison ou d’un appartement dans un immeuble de campagne. La lettre rédigée, nous l’adressons à quelques régies genevoises et aux communes de notre choix. En tout soixante lettres sont envoyées.

Peu de réponses, évidemment. Genève a toujours manqué de logements ! Il y en a néanmoins une qui va changer le cours de notre vie. En effet, le maire de Troinex de l’époque nous écrit très gentiment que la commune ne dispose pas d’un tel logement, mais qu’un vieux monsieur va probablement mettre en vente la maison de sa sœur entrée depuis peu en EMS.

Ni une ni deux, nous lui téléphonons.

Quelques jours plus tard, avec mes deux petites filles (1 an et 3 ans), je me rends pour la première fois dans ce lieu dont je suis immédiatement tombée amoureuse.

Une immense chance d’être arrivée juste au bon moment, d’avoir eu à faire à un homme de parole qui, malgré la surenchère de certains, est resté intègre à sa promesse (orale uniquement) et nous a réservé ce lieu jusqu’à ce que l’on soit en mesure de l’acheter. C’est ainsi que, quelques mois plus tard, nous nous sommes installés à Troinex, dans cette maison pleine de charme, qui s’appelait alors « l’Enclos ».

Les années ont passé, nos filles ont grandi, elles sont sorties du nid et nous-mêmes avons décidé de poursuivre notre chemin séparément. S’est alors posée pour moi la question de savoir ce que j’allais faire. Vivre seule dans la maison ? Partir ? Trouver un petit appartement en ville?

Je n’arrivais pas à me décider. J’ai pris mon baluchon et suis partie sur le chemin de Compostelle, laissant un étudiant locataire prendre soin de mes plantes et de la maison.

A mon retour j’ai continué à cohabiter avec des étudiants. Solution satisfaisante, mais néanmoins qui ne correspondait pas complètement à ce que je souhaitais.

Puis, un séjour à Buenos-Aires, dans un Aibnb tenu par une femme d’une soixantaine d’années, si heureuse d’avoir autour d’elle, dans les 4 chambres de son appartement, des visiteurs de tous les pays et de tous les âges. Son mode de vie m’a fait assez envie !

Parallèlement le tango argentin a petit à petit pris beaucoup d’importance pour moi et je me suis mise à proposer l’extension que nous avions faite construire en 2003 à des maestros pour qu’ils y donnent des cours privés. De là a germé l’idée d’une maison genre « maison d’hôtes » avec des chambres à louer, un espace pour toutes sortes d’activités (cours, ateliers, expositions, petits concerts…) un jardin pour des fêtes, des tournois de pétanque et pourquoi pas, un espace de permaculture.

C’est ainsi qu’est né le projet de la Casanita.

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La maison était trop grande pour moi toute seule, alors j’ai décidé de l’agrandir…

 

< 1990

l’Enclos

Du chemin de Saussac 79

saussac no79saussac 79-1

le déplacement

au chemin Jacques-Ormond 29

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1996 >

 

 

< 2000

l’espace créativité

Une pièce de 40 m2 qui peut s’ouvrir complètement sur le jardin

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la Casanita

Un petit coin de paradis à
2 pas du centre-ville

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2023 >

 

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